Vol en ballon au-dessus du Sancy

Depuis le temps que je parcours les volcans d’Auvergne, je n’avais jamais eu l’occasion de les survoler. Et bien ce fut chose faite, en ce mois d’Août de l’an 2019 ! J’ai fait mon premier vol en ballon au-dessus du puy de Sancy.

Après avoir pris rendez-vous avec « Auvergne Montgolfière » et avoir confirmation la veille des bonnes conditions météo, nous nous sommes levés à 4h du matin afin d’arriver à l’heure au rendez-vous, 6h30 sur les bords du lac de Chambon, au pied de la vallée du Chaudefour et du massif du Sancy.


L’accueil

Là, nous avons eu la surprise de constater que nous n’étions pas les seuls. En effet, une bonne vingtaine de personnes s’étaient regroupées et attendaient l’arrivée des aérostiers.

Ils nous ont accueilli au lever du jour avec un petit café dans leur local exigu situé au bord du lac de Chambon. Ensuite, ce fut les formalités avec la vérification de l’inscription, du paiement puis pour finir la signature d’une décharge de responsabilité. Un fois ces obligations terminées, nous nous sommes dirigé à l’extérieur pour regarder s’envoler un petit ballon gonflé à l’hélium. Cela permet aux aérostiers de définir, en fonction des conditions de vent, la meilleure zone de décollage. J’avoue que ce petit ballon de gosse est pour le moins surprenant ! Mais il faut bien reconnaitre que des choses les plus simples sont parfois les meilleures  🙂

Une fois la zone de décollage déterminée grâce au petit ballon, chaque pilote appela ses passagers. Nous serons finalement huit à embarquer avec notre aérostier. Notre petit groupe a été invité à prendre place dans le véhicule 4×4 qui tire une remorque sur laquelle ballon et nacelle sont embarqués.

Montage décollage

Le terrain de décollage n’est en fait qu’à quelques minutes de route à l’entrée de « Chambon le Lac ». Rapidement, la noria du déchargement et du montage des aéronefs bat son plein. On commence par descendre la nacelle. Puis on monte le bruleur en place avant de la basculer sur le coté afin de pouvoir la raccorder à la toile du ballon avant gonflage. Ensuite, on déroule l’immense toile. Une fois le tout étendu au sol il ne reste plus qu’à y mettre de l’air, chaud au demeurant pour que le tout se redresse… Cela est réalisé dans un premier temps par un gros ventilateur bruyant avant enfin de pouvoir faire vrombir les bruleurs. Alors la magie opère rapidement et nous sommes surpris de voir l’ensemble se redresser si vite !

Le vol

Dès que le ballon est redressé, nous sommes invités à monter dedans afin de le stabiliser. Chacun y prend place dans un compartiment deux places désigné par le pilote. Il nous donne ensuite les dernières consignes de sécurité, notamment la conduite à tenir en cas d’atterrissage difficile (c’est rassurant 😉). Puis à coups successif de bruleur, l’air chauffe, le ballon se tend et nous nous élevons enfin dans les airs.

Magique !

Après ce décollage parfait (mais néanmoins un peu rapide à cause d’une bourrasque inopinée) nous survolons d’abord le lac de Chambon avant de prendre de l’altitude. Tout est paisible. Seul les flammes des bruleurs perturbent par moment la quiétude du soleil levant. Après avoir survolé les premières forêt en tutoyant les cimes des arbres, nous gagnons rapidement de l’altitude pour dépasser celle du Sancy. Nous atteindrons 2200 m et contemplerons à perte de vue ce magnifique paysage volcanique avec les nombreux cratères et lacs à l’entour.

Ce vol nous permis d’aller d’étonnements en émerveillements et les 70 minutes du vol nous semblèrent passer à la vitesse d’un clin d’œil.

Retour sur le plancher des vaches

L’atterrissage se déroula en douceur dans un large champ formant un plateau au sommet d’une colline. À notre grand étonnement, à peine sommes-nous posés que nous avons aperçu la voiture suiveuse qui arrivait pour nous récupérer. On voit qu’il y a du métier dans cette équipe ! Ensuite, nouvelle noria. Il faut refaire le manège inverse du départ ! On dégonfle, on démonte, on plie et on charge ce monstre de toile et d’osier. Et franchement, ce n’est pas un petit truc à ranger ! Quant on à vu la taille du sac dans lequel on devait faire entrer la toile, sincèrement on n’a pas cru qu’on arriverai à tout faire rentrer ! Mais si ! Après s’être tous vautré dessus, l’air finit par s’en échapper et le tout reprend sa place dans le sac. On met tout sur la remorque et on reprend la route pour retourner au départ.

Débriefing

De retour à la base, avec les aérostiers et les autres coéquipiers d’aventure, nous avons partagé nos émotions autour d’un verre et de quelques spécialités locales. Tous semblent comblés de leur vol. Il faut dire que les conditions météo étaient parfaites.

C’est vraiment unique de contempler ces paysages millénaires sous cet angle. Une grande et belle émotion et des souvenirs pour longtemps.

À faire et à refaire sans modération !


Les médias

Galerie photos

Vidéo

Je vous présente ici ma première vidéo alors, soyez indulgent 🙂

 

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