| Tour du Beaufortain | Randonnée 4 jours en autonomie|

Présentation

Cette année j’ai eu le plaisir de disposer d’une semaine qui s’est libérée à la dernière minute au début du mois de juillet. Je me suis alors dit que c’était une bonne occasion pour aller faire un petit tour en montagne. Et pourquoi pas le tour du Beaufortain ? Fief de ce fromage que j’aime tant ! Et ce d’autant que j’ai parcouru ces montagnes dans les années 80 lors de mon service national effectué dans les chasseurs alpins (7ième BCA à Bourg Saint Maurice). C’était donc pour moi l’occasion d’un retour aux sources.

Le tour du Beaufortain se fait normalement d’après le topo en 7 jours. Néanmoins, certaines étapes me semblent bien courtes avec seulement entre 4 et 5 heures de marche.

Dans ce contexte, sans réservation préalable des hébergements et en solo, j’ai décidé de partir en autonomie complète avec tente et nourriture. Ceci me permettant notamment d’imprimer mon propre rythme et de ne pas être dépendant des places disponibles dans les hébergements.

Pour préparer mon sac, c’est alors toujours le même compromis à trouver entre poids et confort. Un change complet, le strict nécessaire pour pouvoir dormir et manger et mon sac, tous pleins faits avec 2 litre d’eau, pesait 17,3 kg au départ du parking de Queige. C’est un poids conséquent mais je sais que je le supporte notamment grâce à mon entraînement physique hebdomadaire.


Les chiffres clés de ce tour du Beaufortain


Carte et traces GPS du tour du Beaufortain

Le logo GPX ci-dessous permet de télécharger le fichier compressé (ZIP) contenant mes traces GPS sur ce parcours. Le format de fichier est .gpx ce qui vous permet de les importer dans un gps ou un smartphone équipé d’une application compatible (ÉphiGénie ou IGNrando par exemple)

Téléchargez le fichier GPS du parcours


Étape 1 : de Queige à la combe de Douce

Dénivelé : +1922m, -550m ; Distance : 25,9 km ; Durée : 10:30 h

Après avoir déposé ma voiture sur un petit parking situé en contrebas du départ du sentier à côté de la mairie, je prends le pas du montagnard (lent et déterminé 😉 ) pour attaquer cette longue montée. En fait, elle se fait sur une succession de pistes et de sentiers jusqu’aux Saisies.

Après deux heures de montée, mon talon gauche m’indique quelques signes d’échauffement ! Un rapide arrêt me confirme la formation d’une belle ampoule ! Hai ça commence chaudement !

Je pose une « deuxième peau » et continue mon chemin sous un soleil de plomb. Heureusement, la chaleur est de moins en moins présente avec l’augmentation de l’altitude.

Toute la première partie de ce parcours jusqu’au sommet de la forêt de Bisanne n’offre aucune vue sur les montagnes. Puis, d’un seul coup la vue se dégage enfin pour mon plus grand plaisir ! mais pas très longtemps car ensuite, le chemin serpente à nouveau quasiment jusqu’aux Saisies en forêt dense.

J’arrive au refuge de Lachat en début d’après-midi. Lorsque je demande au gardien s’il est possible de boire ou de manger, il me répond que le refuge est fermé ! Incroyable ce « Refuge » est fermé en plein mois de juillet ! Je décide donc de passer mon chemin et de continuer vers les saisies. Faisant ainsi ma pause déjeuner plus loin à l’ombre.

Puis, je reprends mon périple pour arriver au col de la Lezette où se situe un petit lac artificiel et un restaurant d’altitude. Euréka il est ouvert ! Je m’y installe pour déguster une bonne glace afin de reprendre un peu d’énergie avant d’attaquer les derniers efforts de la journée.

Puis, je repars en me disant qu’il fallait que je trouve un lieu de bivouac avant d’arriver à proximité du col de Véry et surtout de son refuge de la croix de pierre. Je préfère mille fois bivouaquer au calme dans la nature que près d’un lieu de vie avec ses nuisances.

Il est un peu plus de 17h30 lorsque je pose enfin mon sac à côté du second petit étang de la combe Douce. Je sors, avec délicatesse mais néanmoins grand plaisir, mes pieds des chaussures. Et je constate que les deux talons sont bien couverts de magnifiques ampoules. Celle de gauche étant à n’en pas douter la plus étendue !

Demain, il va falloir composer avec cette nouvelle contrainte. Heureusement que je ne parts jamais sans mon stock de « deuxième peau » (compeed) !

La petite pièce d’eau regorge de têtards et de quelques larves d’insectes dont ils se nourrissent probablement. Après un rapide repérage, je trouve un accès à l’eau sans passer par de la boue. Cela me permet de réaliser un rudiment de toilette et de prélever la portion d’eau nécessaire pour préparer mon lyophilisé du soir.

Après avoir « planté » ma tente et mis de l’ordre dans mes affaires, je prépare mon repas en contemplant la magnifique vue sur le massif du Mont Blanc juste en face.

Au-dessus, les clarines du troupeau voisin m’offrent un concert fort agréable, pour le moment. Mais en fait, en y réfléchissant cela m’inquiète un peu pour la quiétude de mon sommeil…

Mais il n’en sera rien, car au coucher du soleil, les vaches et les nombreux oiseaux, comme moi, se sont endormis.

La nuit fut calme, salvatrice malgré la fraîcheur à cette altitude.

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Étape 2 : de la combe de Douce au refuge de la croix du Bonhomme

Dénivelé : +1405m, -929m ; Distance : 21,5 km ; Durée : 8:21 h

Dès le lever du soleil les oiseaux et les vaches reprennent leurs activités sonores. Ainsi vers 6h du matin, je mets le nez dehors pour constater que la météo est toujours clémente. Je commence par replier mon campement. Puis après avoir déjeuner, je m’occupe avec attention de mes talons afin d’assurer une journée de marche la plus « confortable » possible.

C’est donc vers 7h15 que je reprends la piste en direction du col de Véry et de sa croix de pierre. Durant la montée, des tracteurs se relaient avec des citernes pour descendre le fruit de la traite des nombreux troupeaux à l’entour. J’ai alors la sensation d’être au beau milieu d’une industrie laitière optimisée à tous points de vues. La montagne sauvage de ma jeunesse semble avoir cédée au dictât du productivisme…

À partir du col de Véry une grande traversée m’amène au col Joly par un joli sentier :-). De ce col, je descends au refuge de la Roselette. Lieux où j’aurai le plaisir de parfaire mon petit déjeuner avec une tarte aux myrtilles chantilly arrosée d’un coca ! Pour moi qui ne consomme que peu de glucide habituellement, cela me fait l’effet d’un shoot qui me booste littéralement pour la suite de la journée.

Depuis le refuge, je ne prends pas le tracé classique et je remonte vers le col de la Fenêtre qui offre une magnifique vue sur ses deux versants. Puis je redescends vers la jonction du GR5 et du Tour du Mont Blanc (TMB) pour gravir le col de la croix du Bonhomme que je connais bien pour l’avoir franchi à plusieurs reprises lors de mes TMB précédents.

Lors de l’ascension de ce col, je serais néanmoins surpris par la taille des névés qui est bien plus importante que lors de mon dernier TMB en 2015. Il n’y a, par contre, aucune difficulté à passer en chaussures en milieu de journée. Attention néanmoins, pour ceux qui veulent passer tôt le matin car cela peut être glissant.

Après une rapide halte au col, je décide de repartir sans traîner vers le refuge car le temps semble se gâter ! En effet, entre le col et le refuge un orage de grêle éclate et transforme, en un instant, la montagne en torrent avec partout un tapis de grêle blanche immaculée. Grâce à ma fidèle cape de pluie je n’aurai pas à déplorer d’affaire mouillée, mais il n’en fut pas de même pour mes chaussures ! Autant vous dire qu’elles étaient autant mouillées à l’intérieur qu’à l’extérieur ! J’ai vraiment regretté de ne pas avoir pris mes petites guêtres de rando qui m’auraient permises de garder les pieds au sec !

La pluie s’étant installée durablement pour la soirée, je décide de négocier une place au chaud au refuge. Malgré qu’il soit complet en ce début juillet, la charmante demoiselle qui s’est occupée de moi m’a trouvé un lit dans une chambre avec repas du soir et petit déjeuner. J’étais au moins au sec pour la nuit mais dans une ambiance bien moins tranquille que lors de mon bivouac de la veille ! En ce mois estival, le refuge était totalement complet et le climat humide à l’extérieur obligeait l’ensemble des hôtes à rester à l’abri à l’intérieur. Alcool aidant, le niveau sonore n’y était pas des plus doux !

Le soir au dîner, il n’y avait quasiment que des étrangers dans la salle. Ce TMB est vraiment maintenant un circuit international ! Par contre, je n’étais pas le seul à avoir transformé mes brodequins en baignoire et au centre de salle sous le poêle à bois tous avaient apporté leurs chaussures en espérant qu’il aurait le pouvoir d’en extraire les effluves !

La nuit fut salvatrice malgré le lit défoncé qui m’avait été octroyé. Au bout d’un moment, las de mes inconfortables contorsions, j’ai terminé la nuit avec le matelas par terre pour un confort enfin optimum !

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Étape 3 : du refuge de la croix du Bonhomme au lac des Fées

Dénivelé : +1159m, -1647m ; Distance : 22,4 km ; Durée : 9:34 h

5h30 les premiers insomniaques se manifestent ! 6h impossible de les ignorer et je décide donc de me lever afin de préparer l’ensemble de mes affaires avant le petit déjeuner programmé à 6h30.

Au petit déjeuner il est « amusant » de voir les étrangers hésitant devant la table de service à la française ! On dirait que prendre un bol, des couverts et de quoi faire des tartines les déroutent totalement ! Je prends donc mon petit déjeuner en m’amusant des attitudes dubitatives de ces randonneurs devant ce buffet inhabituel pour eux. C’est dans ces moments qu’on mesure l’importance des différences culturelles !

Après m’être rempli le ventre de tartines de beurre et de confiture (trop liquide pour bien tenir sur la tartine !) il ne me restait plus qu’à finir d’essorer mes semelles et autant que possible l’intérieur de mes chaussures (en fait, rien n’avait séché pendant la nuit tant le taux d’humidité ambiant était élevé !).

Paire de chaussettes sèches au pieds, j’enfilais mes godillots trempés. La douce sensation de mettre les pieds dans une cuvette passée, je repris le chemin de mon tour du Beaufortain quittant ainsi le TMB et son tumulte.

Mon départ depuis le refuge du col de la croix du Bonhomme se fait par la variante de la somptueuse crête des Gittes où la neige et les fleurs se disputent l’espace. Je démarre donc doucement en prenant le temps de contempler les magnifiques paysages qui m’entourent. Puis, la descente vers le plan de la Lai nous ramène dans les alpages typiques du Beaufortain. Ce matin, je passe par la variante qui permet de contempler le lac de Roseland et son eau bleue mer du sud.

Après les crêtes et le col de la Sauce, la descente se poursuit dans l’alpage. Puis arrivé au plan de la Lai, le magnifique gîte « Le chalet du Berger » m’attire et j’en profite pour faire remonter mon taux de caféine en prenant successivement deux expressos. Cela me permet de « compenser » le café filtre très léger pris au refuge le matin. Dans ce gîte, l’accueil comme la décoration intérieure du chalet, est chaleureux. Après avoir discuté avec mes hôtes et refait le plein d’eau, je reprends mon chemin en direction des flancs de la Piera Manta.

Après une remontée aux alentours des 2000 mètres, j’en profite pour faire une pause restauration et surtout pour un changement de chaussettes. Celles que j’avais mises sur l’extérieur de mon sac étant enfin sèches ! Je profite de cette pose pour contempler la vue directe sur la Piera Manta mais malheureusement pour moi elle se cache très vite dans les nuages.

Je repars donc avec une sensation de pieds au sec, qui, pour le moment, est des plus agréable. Le sentier repart en fond de vallée puis monte le long du torrent dans un petit maquis avant d’entamer à droite une lente montée vers le col du Coin. Arrivée à quelques encablures du col, j’ai le plaisir de contempler un moment le majestueux vol de deux aigles d’une envergure impressionnante !

Après ce col suit une longue descente vers le refuge de Coire où je ferais une pause crêpe/Orangina. Autour de moi une horde d’Asiatiques s’affairent autour de leurs VTT. De nombreuses pistes à l’entour leurs permettent de pratiquer facilement cette activité et il semble que ce refuge soit une étape de leur parcours de la journée.

Puis, après avoir fait à nouveau le plein d’eau (oui je ne suis pas un chameaux), je repars avec l’idée de trouver le meilleur coin de bivouac possible. Après le refuge de Coire une petite monté m’amène au Cormet d’Arèche puis alors s’entame la descente vers le lac de Saint Guérin. En chemin, le lac des Fées me séduit et je décide de m’y installer pour la nuit après le départ des derniers touristes qui le bordent. En effet, une piste permet l’accès facile à ce site en voiture. À 18h tout le monde est parti et j’en profite pour monter le camp, faire un brin de toilette et préparer mon dîner. Au coucher du soleil, des canards sauvages ont décidé de prendre leur dernier bain dans des ébats un tantinet bruyant. Puis silence, les canards aussi, sont partis dans les bras de Morphée !

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Étape 4 : du lac des Fées à Queige

Dénivelé : +1388m, -2712m ; Distance : 27,4 km ; Durée : 12:06

5h45 les canards se réveillent et passent en me saluant au-dessus de la tente. Il est temps de se lever et de ranger tout le matériel. Ce matin c’est un grand bonheur, mes chaussures et mes chaussettes sont sèches, archi sèches (oui je sais, c’est dur à dire ;-)). Après un petit thé vert à la menthe et quelques biscuits secs trampouillés dedans, je boucle mon sac, je prépare mes talons puis j’enfile mes chaussures pour le départ.

La descente se fait en coupant la piste par un sentier qui emprunte les pâturages. Puis j’entre dans une forêt d’épineux pour atteindre la passerelle suspendue qui permet de passer la partie sud du lac de Saint-Guérin. Elle permet ainsi d’atteindre le versant remontant vers le col des Lacs sans avoir à faire le tour du lac.

Cette montée se fait également en grande partie dans une forêt de mélèze avant d’arriver sur l’alpage puis au chalet de l’Alpage où je m’arrêterais déguster une bonne tarte maison aux myrtilles (en montagne, j’en suis un peu à croc ;-)) avant de repartir vers le refuge des Arolles.

J’y arrive, après 4h30 de marche. Je m’y arrête pour une bonne et longue pause restauration en retirant mes chaussures afin de faire refroidir mes pieds. Car la partie suivante s’annonce longue avec environ 6 heures de marche pour rejoindre le point de départ et ma voiture à Queige.

J’étais seul dans le refuge avec la gardienne qui me prépara une excellente assiette de salade et tarte au beaufort avant de me servir en dessert des Myrtilles melba ! Ce vrai bon repas me permis de prendre l’énergie nécessaire pour attaquer ce dernier long tronçon de ma randonnée.

Il est 13h quand je reprends le sentier en direction du col des Lacs. Je serais seul durant la totalité du parcours. Seul ou presque car évidemment les vaches sont partout autour dans les pâturages 😀 et quelques marmottes au loin lancent leurs cris si caractéristiques dès qu’elles m’aperçoivent.

Une fois le col franchis sans difficulté, une longue traversée est nécessaire avant d’entamer la vraie descente vers Queige. Il faut notamment passer le petit col sous la roche Pourrie pour l’entamer.

La descente est alors vraiment très, très…très longue. On rejoint en son milieu, à peu près, une petite route très peu passante. Puis le sentier s’enfonce toujours plus dans la vallée en coupant les lacets de cette petite route désespérément déserte. J’aurai bien aimé qu’une voiture me prenne en stop pour finir d’arriver à Queige !

Le chemin est mal entretenu et certaines parties sont littéralement bouchées par des arbres fraîchement coupés ! Il faut, en plus de cette pénible descente, se frayer un chemin dans la broussaille afin de franchir cette coupe. Cela me fait bougonner. Quel manque de respect pour les randonneurs !

J’arrive enfin vers 18h au gîte de Molliessoulaz qui est indiqué sur tous les panneaux depuis le refuge des Arolles. Un groupe jovial est attablé à l’extérieur autour de l’apéro ! Ils ne semblent pas fatigués de leur marche de la journée, mais peut être seront-ils moins frais demain après la montée au col. Par contre, après ces pensées, je découvre avec dépit un nouveau panneau qui indique Queige à 1h45 !!!

J’espère alors encore trouver une voiture pour terminer la descente, mais il n’en sera rien. Environ une heure plus tard, j’atteins Queige et ma voiture avec un soulagement total. J’en avais vraiment raz le bol de cette descente sans intérêt !

Le soir harassé de fatigue par cette très longue et fatigante étape, j’atteindrais un camping à l’entrée d’Albertville, sur la route des chasseurs alpins (ça ne s’invente pas !). Et ce fut enfin les derniers efforts de la journée : douche, dîner, dodo !

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Quelques liens


Conclusion

Ce parcours ne présente aucune difficulté particulière autre que les risques classiques de la randonnée en moyenne montagne.

Ayant bien connu ces montagnes il y a quarante ans, j’ai été extrêmement surpris de constater l’industrialisation laitière des alpages. À l’époque il n’y avait que des sentiers. Maintenant la montagne est tailladée de nombreuses pistes qui permettent aux camions laitier de venir collecter jusque très haut dans la montagne. Du coup de nombreux tronçons de ce tour empruntent ces pistes, ce qui n’était pas pour me ravir personnellement.

Le parcours que j’ai emprunté avec ces variantes permet de passer sur de très beaux points de vues des vallées du Beaufortain. Par conséquent, je vous le recommande.

À cette époque estivale, le passage sur la jonction avec le TMB contraste vraiment avec la quiétude qui règne sur le tour du Beaufortain. Donc, si comme moi vous aimez la montagne tranquille, je vous recommande d’éviter de faire étape au refuge du col de la croix du Bonhomme. Arrangez-vous pour pousser l’étape afin d’atteindre le plan de la Lai et le confortable gîte à l’entrée.

Une dernière remarque, la monté aux Saisies au départ de ce tour et la descente sur Queige au retour, ne sont pas des plus intéressantes. Si vous êtes en groupe et que vous disposez de deux voitures, je vous recommande d’en laisser une sur la route au-dessus du gîte de Molliessoulaz et de partir du col de la Lézette aux Saisies où vous pourrez laisser la seconde voiture sur le parking. Cela vous permettra de privilégier la plus jolie partie de ce tour qui fleurette en permanence avec la moyenne altitude pour vous offrir les paysages les plus somptueux.

Dans ce cas, il sera alors facile de ne pas faire étape au refuge du col de la croix du Bonhomme. Soit en passant par le refuge de Balme soit en poussant l’étape au plan de la Lai.

J’ai néanmoins aimé la quiétude du parcours même en cette période estivale. Par contre, j’ai trouvé que les nombreuses pistes du parcours retirent un peu de l’aspect montagne et nature sauvage. Ce d’autant que les animaux sont plus farouches dans ce coin. Les marmottes se manifestent de très loin, les bouquetins et chamois se cachent pour laisser la place aux très nombreuses et belles vaches, omniprésentes !


 

7 Replies to “| Tour du Beaufortain | Randonnée 4 jours en autonomie|”

  1. … il était temps!… superbes photos, comme toujours!!!

  2. Merci pour le parcours ! Bouclé en fin d’après-midi hier après 3j intense ! Tellement agréable de crapahuter dans les montagnes !

  3. Bonjour,
    Avant de me lancer sur le Tour du Beaufortain, j’aurais besoin de vos lumières.
    Ce ne sera pas mon premier trek en solo et en autonomie. Enfin, pas tout à fait en solo puisque un binôme à quatre pattes sera de l’aventure…
    Et justement, pouvez vous me dire si vous avez croisé souvent des patous et s’ il est facile de se réapprovisionner en eau ?

    Par avance, merci de vos réponses
    Françoise

  4. Ps: Merci pour ce récit et les photos

  5. Merci bien pour votre retour d’expérience. Votre récit m’a permis d’organiser mon tour du beaufortain en 3 jours et demi début aout 2022. Une vraie aventure en autonomie (enfin avec la même tarte aux myrtilles (=congelée malheureusement); une superbe tarte au comté aux refuge des arolles) et une vraie réussite !
    MERCI BIEN!
    acachou

    1. Merci pour votre sympathique message 😉

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